Regard d'entrée

Ça y'est enfin ! La compagnie des eaux est enfin passée couper le tuyau d'eau avant compteur trop long de 10 cm. Il aura fallu que je ruse en les appelant pour fuite sans quoi j'attendais encore aux calendes grecques...


Du coup, j'ai pu commencer à maçonner un caniveau pour le regard de l'entrée. Sans oublier le passage des câbles électriques à travers le mur (derrière ce sera le compteur).



Au menu le piquet de terre, le regard des eaux usées, et le compteur d'arrivée d'eau potable. Il manque encore la suite du coffrage pour monter encore le caniveau d'un étage et bâtir une cloison séparatrice entre le compteur d'eau et la bouche des eaux usées.

Et une dalle de plus !

On ne s'arrête plus. Pose de l'électricité (gaines visibles au sol et prises au mur) et début de coulage de la dalle. Toujours le même mélange de gros galets, graviers et terre sableuse + chaux. L'avantage c'est que le mélange étant très compact, il se tient bien en attendant la suite des bétonnières. Les raccords sont à peaufiner pour ne pas avoir de fissuration et l'ensemble reste bien homogène.

Plafond suite

Et hop, après les briques du plafond, c'est au tour des solives de disparaître.


Merci à Benjamin pour ses grands bras ;-)
Arases des murs du Rdc nettoyées, prêtes pour un futur nouveau solivage.


Et dans la foulée, pose de la tuyauterie (arrivées d'eau froide, chaude et puits). Le tout en PPR. Trop facile à poser, à souder et garanti sans fuite.

Démolition du plafond de briques

Le plafond de la grande pièce (futur salon / salle à manger) est d'un côté formé de plâtre sur lattis de châtaigner, de l'autre de briques suspendues hourdées au plâtre. C'est cette dernière partie qui est par terre depuis peu.


On se demandait comment attaquer la démolition du plafond, par le haut c'est le mieux, car on peut rester en appuis sur les solives et faire tomber le tout sans prendre trop de poussière dans la tête.


Une grosse demi-heure après, plus de plafond.

Dalle de la cuisine

Et par dessus la tuyauterie d'eau chaude et froide, ainsi que sur les gaines électriques, la dalle !!!
Toujours la même recette. De la terre (à 80% sable), de la chaux et des galets...


Détail en sortie de pièce. La suite se sera pour plus tard, le temps qu'on refasse les plafonds à neuf...


Vue générale avec à gauche les sorties de tuyauterie en attente de branchement.

Eau chaude et froide

Après les évacs, on enchaîne sur la cuisine et ses arrivées d'eau.


On a fini par se décider de travailler avec du PPR, pour le confort des jonctions sécurisées dans les dalles. C'est connu en Europe mais ici, pas vraiment. Pourtant c'est super facile à poser. On découpe, on branche sur la machine à souder 5 secondes, et hop on emboîte... c'est ok et prêt pour mettre en pression. Côté prix et livraison, c'est ok aussi.

Fin des évacs

Enfin, fini de ramper, de creuser, de coller...


Regard de branchement.

Et enfin un couloir sans palettes !!!

Le retour des évacs !

Longue pause avant de repartir aux évacs... Quel plaisir ;-)
Une fois acquis les derniers tuyaux, coudes, colle pvc, regards... il faut bien s'y mettre. Ce qui veut dire, entre autre, de creuser ce qui n'était pas fini, et de ramper dans le vide sanitaire.


Juste au ras de la porte, le regard de branchement.

Vue du branchement de l'évac depuis la cuisine.

Décoffrage de l'arc

Et voilà. Décoffrage et petites retouches...


L'arc de face, brossé. Le mortier n'est pas encore sec, il est juste pris. Mais je préfère décoffrer tôt pour que le mortier face aussi sa prise avec tout son poids propre et non porté en partie par un coffrage. En plus les joints de mortier sèchent de manière plus homogène ainsi.



L'ancrage de l'arc dans le mur a été repris et bouché avec du mortier de gravier grossier (comme le mortier du mur). Là encore, coffrage vite fait maintenu par deux serre joints et clés de banchage. Remplissage bien tassé. Attente d'une demi-heure max et hop décoffrage. C'est une toute petite zone, donc il y a suffisamment de zone d'accroche pour que le mortier frais tienne en place. Cela permet d'éviter que celui-ci sèche en laissant des zones non remplies. Là où il y a des petits trous, il suffit de les reboucher tout des suite et voilà, c'est propre. Une fois sec, on ne devrait pas voir la reprise.

Et un arc rampant, un !

Le petit mur de la cage d'escalier a bien monté, ce qui permet dorénavant de maçonner l'arc du linteau.


Petit mur à gauche, servant d'appui à l'arc.


Dessin de l'arc rampant pour réaliser le coffrage. L'arc est décalé à droite pour gagner de la hauteur de passage sous la future pente de l'escalier. C'est un peu technique, mais c'est rigolo à dessiner. Pour faire ça, je me suis aidé du site de Pierres-Info. C'est un arc à deux centres, ce qui donne cette forme si particulière. Les marques de positionnement des briques de l'arc sont notées après avoir divisé le pourtour par un nombre entier de briques + joint de mortier.
Ici, le pourtour fait 1,37 m.
Épaisseur des briques : 5 cm
Épaisseur du joint de mortier au niveau du coffrage : 0,5 cm

Ce qui donne 137 : 5,5 = 24,9 soit 25 briques et un espacement de 5,48 cm.



Une fois le coffrage fait : deux planche découpée à la scie sauteuse, un socle, et du contreplaqué de 3 mm par dessus, hop c'est fait. Il a ensuite fallu faire tenir le tout en place, tout en pensant bien aux petites cales qui permettent le démontage facile une fois que l'arc est mis en charge. Ne pas oublier non plus de placer une petite vis à chaque centre, et une ficelle sur la vis du bas. Celle-ci sert ensuite à vérifier que le chant de la brique suit bien le rayon de l'arc de cercle.


Découper les briques à la longueur voulue, pour faire un arc harmonieux, puis placer le tout sur le coffrage une fois à droite, une fois à gauche pour équilibrer les petites erreurs éventuelles de positionnement.


Vérification à l'aide de la ficelle tendue (rayon de l'arc de cercle).


Arc terminé, il manque un peu de mortier sur les deux briques de clé de voûte, il était tard, plus le temps de refaire du mortier... ça attendra une prochaine fois. De toute façon, c'est pas ça qui va faire que l'arc va se casser la figure ;-)
Quand le mortier aura pris (d'ici deux jours vu le temps pourri de mai...), il restera à brosser l'arc avec une brosse métallique à poil dur pour enlever la laitance du mortier et le surplus. Ça sera tout joli. Sans le coffrage, ce sera encore mieux !


Vue de dos ;-)


Vue de côté, sur l'ancrage dans la réservation du mur banché. Les briques sont plus petites en bas de l'arc car je veux les faire disparaître dans le mortier du mur banché lorsqu'il sera monté un peu plus haut.

Et pendant ce temps, au jardin...

C'est bien de maçonner mais il faut aussi planter...


Plantation des tomates au sommet des buttes. Devant, ce sont les radis.


Autre butte avec des tomates. Au fond sous la cloche en bouteille plastique, un petit plant de melon. On verra bien s'il pousse et donne quelque chose, maintenant que j'ai de l'eau sans souci.


Sur la butte de l'abricotier, derrière la mélisse, une plantation de bouteilles. C'est pas très beau, mais c'est pour forcer un peu les jeunes plants de courgette et de concombre. Et puis, ça évite les attaques d'escargots, qui par ce temps fleurissent au jardin.


Et voilà ce que ça donne, avec une pelouse bien tondue.

Linteaux

Entre autres choses à finir pour avancer la suite du mur de la cage d'escalier, c'est le changement de linteau de la porte qui mènera à l'escalier. Pourquoi ? Parce qu'il est trop bas, pas question de se taper la tête en montant ou descendant l'escalier et en plus ça été très mal fait, donc c'est moche.


Vue du linteau en question, à gauche, avant changement. À droite, le linteau est plus joli mais il cintre un peu, donc il se peut que lui aussi soit changé.


Après. Le changement des deux linteaux s'est bien passé. Bien étayé durant la pose, pas de souci. Les anciens linteaux étaient en 3 parties : une planche pour le dessous, et deux 6x8 posés à champs par dessus. Maintenant c'est fait d'une seule pièce. Recyclage d'une vieille panne parfaitement adaptée aux 14 cm de largeur du mur. C'est nettement plus joli.

Cage d'escalier qui monte

Les travaux ont bien avancé ces quelques jours. Petit retour en image.


Décoffrage du niveau 1. Pas de souci avec les clés à bancher, on tire et ça s'enlève. Une fois que le mur est gratté, on voit apparaître les petits graviers au travers du mortier, c'est très joli. Une fois sec, ce sera comme dans la cave.


Vue intérieure de la cage d'escalier.


Deuxième étage coulé et débanché. On frotte.


Une fois frotté, on voit bien le rang de brique entre les deux niveaux.


Vue intérieure avec l'éclairage en action !


Troisième niveau banché. Ça monte !


Vue sur la gaine électrique qui passe dans le mur.


Vue depuis la cave. On se croirait dans un château non ?


Quatrième niveau en cours de remplissage. Il faudra un échafaudage pour le prochain niveau...


Vue d'ensemble avec les 1,15 m de coulé... ce qui fait un tiers du mur à monter.

Cage d'escalier, c'est parti !

Le bout de mur construit la veille est déjà suffisamment sec pour tenir bon et être nettoyé. C'est classe, on voit maintenant l'emprise de la future cage d'escalier.


Détail sur le mur.


Mur et passage au dessus du vide sanitaire.


Fin d'installation des banches en reliquat de volige. Les clés font merveille, pas besoin de percer, le tout tient fermement en force. J'espère juste qu'au démoulage ce ne sera pas trop difficile à enlever...


Vue d'ensemble une fois le remplissage effectué. 3 bétonnières de mélange graviers / terre / chaux pour environ 25cm de hauteur.


Et... j'ai failli oublier d'installer la gaine pour l'éclairage de la descente à la cave...
Heureusement que je n'avais pas encore mis trop de béton dans la banche !

Faites du travail !

Quoi de mieux que de réquisitionner toute la main d'oeuvre disponible pour relancer les travaux ?

Au programme, création de clé à bancher "maison". Réalisées en carré de 16. Deux montants de 60cm, et deux petites barres de 16cm pour maintenir l'écartement, soudure, et hop le tour est joué.


Julie fait ses premiers pas à la soudure à l'arc.


Une fois soudé, Enrique s'occupe de parfaire les finitions. Un coup de meule et c'est parfait.


Pendant ce temps, Mél et Mumu ont entamé et terminé le passage des tuyauteries et gaines entre la cuisine et l'atelier. Pas une mince affaire que de creuser dans un mur de galet de plus de 30cm d'épaisseur !


Ensuite, atelier maçonnerie pour rehausser le mur afin d'y installer les banches.


Et voilà une première travée de banche, maintenue par les clés !