lundi 29 mars 2010

Plein feu sur les galets !

Opération reprise du tamisage... ça ne me manquait pas, mais bon, si je veux remplir de beaux tunnels à galets et dégager la cave pour y poser plus tard une dalle, il faut que je retrousse mes manches et c'est pas marrant.


Tamisage donc. Il faut que je mette tout ce tas dans des seaux, mais pas n'importe comment. Les petits cailloux vont dans les seaux du bas, et les gros vont dans le seau de gauche.


Voilà l'installation... qui donne mal au dos si on ne prend pas l'habitude de plier les jambes. Et qui donne mal aux cuisses si on plie les jambes ;-)


Résultat : quelques mètres cubes de caillasses bien calibrées à stocker. Ici on ne voit qu'une partie de l'iceberg... Sur la droite les galets pour les tunnels. À droite, les galets pour le mortier. Devant, quelques sacs de sable fin de récup du fond du puits (le sable, pas les sacs...). Mais pourquoi diable existe-il des marchands de matériaux ???

Et demain, faut continuer...

jeudi 25 mars 2010

Petit tour...


Et voilà le travail, une fois posé les briques-tomettes sur le muret.
Reste plus que l'autre côté des murets de la cave à finir... et à sortir tous les galets entreposés dans les travées du vide sanitaire.

Et côté jardin, ça y'est, les gros boutons de fleur du nectarinier, hier, encore fermés se sont ouverts tout grand.


Et puis voici la valse des abeilles dans mon hôtel à insecte. En voici une, et au-dessus un trou fraîchement bouché de terre.


Après 15 minutes de vol en aller-retour : sol + ramassage de terre / hôtel + dépôt et construction... la porte se referme.


15 autres minutes plus tard... c'est fermé. En une bonne demi-heure encore et le trou était complètement comblé par un bouchon hermétique jusqu'à la surface du bois, pour ne laisser aucune aspérité.


Autre habitante du lieu, mais un peu plus bas, une drôle d'araignée en tenue de camouflage pour le désert. En agrandissant l'image, vous verrez son profilage parfaitement caréné, c'est impressionnant de géométrie.

mercredi 24 mars 2010

Presque terminé.

Rude journée de découpes intempestives pour finir les murets de la cave... Malheureusement, il en reste car je suis tombée sur un os (façon de parler).


Fin du muret et pose des deux tuyaux de ventilation inclus dans les anciennes bouches d'aération du vide sanitaire. Il reste encore à faire un mini rang sur le muret de droite... c'est lui l'os ! Il y avait trop d'écart entre le niveau à atteindre et le bas du muret déjà réalisé, donc il a fallu que je feinte. Sur les briques déjà scellées, il reste environ 3,5 cm à combler, donc j'ai découpé des tomettes de 3cm à la bonne taille, puis j'ai du les désépaissir pour avoir un peu de place pour le mortier... La super galère. Mais heureusement, avec la disqueuse, on peut tout faire ;-) Pour l'heure, les morceaux de tomettes prennent un bain, avant d'être scellées.


Pendant ce temps au jardin, nettoyage des buttes (j'ai fait une bêtise, j'ai mis l'herbe de tonte sur les buttes pour pailler l'été dernier... résultat, les buttes se sont transformées en champ d'herbe !!!) Il a fallu tout enlever, car y'avait pas moyen d'y planter une ch'tite graine... Enfin, c'est pas moi qui ai fait tout ça, c'est Xtine. Merci à elle.


L'autre côté a aussi été nettoyé, sauf une, car ras le bol et mal au dos. Les patates sont donc toutes plantées, ainsi que les fèves... il était temps.

vendredi 19 mars 2010

Eau chaude sanitaire

Bon voilà, voici les schémas prenant en compte les judicieuses remarques d'Herakles. Donc, deux possibilités :


1. Deux chauffe-eaux. L'un branché sur la batterie air-eau (utilisée en sens inverse du sens conventionnel pour chauffer l'eau et non l'air...) et qui récupère les calories qu'elle aura réchauffé via un circuit d'eau glycolée. Le second, branché en série avec le premier permet de chauffer l'eau tiède jusqu'à la température adéquate pour le circuit d'eau chaude.

2. Un seul chauffe eau, de type électro-solaire. Ça coûte plus cher, mais ça fait tout en un.

La batterie air-eau est branchée en thermosiphon car elle est située dans le caisson de ventilation et donc en sous-sol. Le ballon (ou les ballons) est situé en hauteur, donc on obtient un dénivelé de 1,50m à 2m. L'eau glycolée réchauffée monte dans le ballon. Celui-ci lui pique ses précieuses calories et refroidit l'eau glycolée qui du coup redescend dans la batterie.

Ce qui veut dire, qu'avec des capteurs à air autoconstruits sur le toit et bien dimensionnés, je chauffe quasi toute la maison, je ventile, et je peux me laver quasi gratis. Elle est pas belle la vie ? Le seul truc nul dans l'affaire c'est que je ne peux pas recycler un chauffe eau standard qu'on m'a refilé... 300l de perdus ;-(
Donc si quelqu'un est preneur, je le donne avec bon cœur.

Murets en brique

Bon, et la cave s'en est où ?
Ça avance, ça avance... mais les petits murets de briques c'est long ! Faut dire aussi que vu les découpes que j'ai à faire, c'est pas une sinécure.


Un bout de mur et le tuyau d'aération de la cave. Il sera relié au trou existant un chouïa plus haut, j'ai cassé un bout des fondations du mur pour ça. Il débouchera donc sous la dalle de chaux/chanvre.


Une autre vue, le muret de premier plan et celui de gauche sont au niveau pour poser les solives dessus. Pour celui juste au second plan, il manque encore deux rangées et plein de découpes tordues...


Tout au fond à droite, le muret monte aussi. Cave terminée prévue en début de semaine prochaine...

Printemps : c'est parti !

Je l'attendais et bien le voici. Ce coup-ci j'espère que ce n'est pas une blague et qu'on va pas se reprendre une gelée, de la neige, une tempête et un tsunami...


Jonquilles en pleine forme. Mini jonquilles...


Les crocus.


Tiens, un parc... et au milieu...


La tortue !!! Ça y'est, je l'ai sortie du frigo. Fini l'hibernation, faut profiter du soleil ma cocotte !


L'abricotier a enfin le droit de faire sortir ses fleurs sans se prendre une raclée de gel...


Et même la mâche et quelques épinards sont encore là.

dimanche 14 mars 2010

Escalier fini !


Et voilà...
J'attendais ce moment avec grande impatience, mais au final ça arrive comme une banalité. Couler la dernière marche, lisser. Tiens, l'escalier est terminé. C'est vraiment étrange que ce soit aussi banal.

vendredi 12 mars 2010

Yes we can !

Températures en hausse, yes we can make stair with lime... No, my english isn't very fabuleux.


Sur le début de marche maçonnée, une petite couche de mortier puis des bambous pour consolider en travers des tuyaux. Je ne sais pas si c'est absolument utile mais je me dis que ça ne fera pas de mal de répartir un peu la charge sur les bords...


Et par dessus, du mortier chargé de cailloux (galets moyens), lissage au niveau puis croisillons pour la future accroche de l'enduit de finition.

Plus qu'une marche...

jeudi 11 mars 2010

Plein feux sur les EU, EF et EC !

Marre de la neige, du gel et de se cailler le derrière ! Pas moyen de faire des bétonnières par ce temps, la chaux n'aime pas ces températures... donc l'escalier va finir de patienter encore un peu ;-(

Du coup je m'occupe au chaud ;-) Et je fais les plans des différents réseaux qui vont devoir passer dans le sol et alimenter les appareils en eaux chaude et froide, et évacuer les eaux ménagères et vannes (alias chiottes). Je potasse donc des tas de bouquins pour apprendre et voici ce que ça donne.


Plan du réseau d'évacuation des eaux usées EU (vannes et ménagères). Elles sont toutes récoltées dans une même chute et pour cela il faut des tubes et des culottes spécifiques. Comme le système Chutunic est trop cher, j'ai trouvé les culottes spéciales BARTOL 4 de chez Colena qui permettent de récolter dans une même chute tout en ayant des tubes standards. Ça coûte moins cher... même si je mets des tubes isolés contre le bruit sur la partie "chute" justement. Ensuite tout le reste est enfoui, donc bruits amortis ! Il reste qu'il faut ventiler le tout, donc hop un aérateur à membrane DURGO sur chaque lavabo à l'étage et pas de sortie de toit, pas de trous, pas de fuites.


La même chose vue en coupe avec du coup une visualisation de la profondeur de l'enfouissement des tuyaux et des regards nécessaires pour faire les raccords et éventuellement être obligé d'y passer de quoi nettoyer les bouchons.


Ensuite, j'ai planché sur l'arrivée d'eau. Bon j'ai oublié un trait bleu... (celui de l'arrivée d'eau depuis le compteur !) mais l'idée est là. Tout est géré au niveau de la buanderie sur 3 collecteurs. Ensuite chaque appareil est relié à ces collecteurs via des tubes PER gainés. Avantage : si jamais faut changer un tube, on décroche à un bout, on tire à l'autre bout et zou on peut remettre un tube neuf sans tout péter !

Pourquoi PER et pas multicouche ou cuivre ? Bon j'ai laissé de côté de cuivre pour le prix même si l'idée de faire des soudures me plaisait carrément. Tant pis, je me rabattrai sur les soudures zinc des gouttières ! Le multicouche c'est super, mais outre que c'est cher, ça n'a pas grand intérêt quand on ne fait pas une installation de chauffage. Chez moi, les tubes pourront se dilater comme ils veulent dans leurs gaines dans la dalle, et pour ne pas avoir à mettre des trappes de visites dans tous les coins, les raccords seront à glissement (pince louée ou gracieusement prêtée). Comme ça tout sera noyé en cloison, dalle, bref disparu !


Vue en coupe des arrivées d'eau chaude et froide (EF et EC) et de la distribution entre le RdC et l'étage. Les gros traits bleus et rouge se sont les collecteurs. En vrai, c'est moins gros ;-)


Et voici le clou du spectacle ! Je l'avoue, je me suis régalée à le dessiner (c'était ma pause...). C'est la schématisation de la distribution d'eau froide/eau chaude à partir du système des collecteurs. Maintenant, il faut que je fasse faire quelques devis, histoire de voir si les tarifs de Frans Bonhomme seront encore compétitifs après remise. Si c'est pas le cas, je dédoublerai les collecteurs les plus gros en deux portions et j'achèterai le matos chez Leroy (dimensions plus standard).

Demain, il fera encore trop froid... enfin peut-être qu'après un brin de soleil... C'est l'abricotier qui n'y comprends plus rien, ça fait la quatrième fois qu'il tente de faire éclore ses fleurs et patatras claque de gel et de neige !!! (décembre / janvier / février / mars / ???). Bon, c'est quand le printemps ???

vendredi 5 mars 2010

Enrobage.

Bon voilà j'ai donc tranché après moultes frayeurs dues à ce cher Hérakles qui m'a fait douter de mon installation. Heureusement, plus de peur que de mal, les tuyaux avec l'air chaud seront enterrés donc ils peuvent être en pvc, ils ne deviendront pas tout mous... ;-(
Restait donc la question de l'enrobage des tuyaux.


Les tuyaux reposent sur un lit de terre/sable et sont aussi enrobés de chaque côté. Et tassé comme il se doit ! Motif du choix : remplissage à sec, pas de bétonnière à faire, pas de nettoyage ensuite ;-)


Deuxième tuyau à côté de son complice... et enrobage et tassement avec un bon bout de bois.


Pour tenir le tout, du mortier par dessus et coffrage de la future marche.


Et vue d'ensemble. Zavez vu ça monte bien, n'est-ce pas ? Ça sent la fin !!!
À droite, la finition des tuyaux qui sortent est à faire, pour l'instant c'est enrobage en papier journal pour pas que la terre se barre.

mercredi 3 mars 2010

V'la les tuyaux !

Ça y'est, je me suis lancée ! Ça n'a pas été de la tarte, car déjà il faut trouver les fournisseurs qui vendent des tuyaux en 200mm de diamètre, et qui ont des coudes en 87°30 (appellation du 90°... ne me demandez pas pourquoi) aussi à dispo. Bref, tournée des fournisseurs sur internet. En piste, seulement deux candidats : Brossette & Frans Bonhomme.

Le premier avait des prix affichés très intéressants, même si j'ai pu remarquer qu'il valait mieux prendre des coudes mâle/femelle (MF) et des manchons de raccords, plutôt que des coudes femelle/femelle (FF) car ceux-là sont hors de prix. Par exemple, à l'identique, coude MF à 28,70 € contre 91,85 € pour le coude FF !!!
Donc me voilà partie chez Brossette. Zut de zut, ils ne font plus ce genre de matos à Toulouse.
Retour donc à la case départ, puis direction Frans Bonhomme en me disant que ça allait donc me coûter la peau du cul vu les tarifs indiqués sur leur site. Et bien que nenni ! Je ne sais pas pourquoi, mais dans ce magasin, les tarifs indiqués sont faux, et pour les rendre vrais, on vous applique de manière sans doute très étudiée, mais moi je n'y vois que de l'aléatoire, des remises de 64,02 %, de 70,02 %... notez que le ...,02% a l'air d'être particulièrement important.


Je suis donc revenue, très satisfaite mais un peu flippée, du matos que je venais d'acquérir. Voici the tube. 4 m de long. Chanfreiné au bout pour mieux coulisser dans le raccord. Ceci est très important et il faut refaire le chanfrein à la lime si on coupe le tube en petits bouts, sinon ça ne fonctionne pas.


Et voici le carton de raccords (coudes et manchons). Tout s'emboîte grâce aux joints d'étanchéité en élastomère (bande noire dans le tube sur la photo, incorporés à la fabrication). Il suffit d'enduire le chanfrein du tuyau à raccorder avec un lubrifiant (le liquide vaisselle c'est parfait !) puis de mettre bout à bout les deux morceaux bien dans l'axe. Pousser, pousser, pousser comme un âne, et hop d'un coup ça fait "cloc" et c'est fixé. Le truc bien c'est qu'on peut continuer à tourner le coude dans tous les sens, jouer sur les inclinaisons (un peu). C'est pas comme quand c'est collé et qu'on a raté son angle d'assemblage !!!


Voilà, c'est aussi chouette que des lego technic.


Mise en place après multiples mesures, découpe, chanfrein, liquide vaisselle, cloc... C'est trop la classe ;-)


Et voilà le travail. À gauche, le tuyau qui viendra des capteurs à air et qui arrivera par le bas du futur caisson de ventilation. À droite, le tuyau qui partira en haut du caisson et rejettera l'air trop chaud en été vers l'extérieur.
Maintenant, grande question... faut-il que je noie tout ceci directos dans du béton ??? Ou bien faut-il que je noie tout cela dans mon terre/sable ?