Avant, après.

Avant...	Après !

C'est mieux, non ? Renfort des buttes par des planches assemblées. Récup de palettes non traitées... C'est bien, c'est pas cher, mais qu'est-ce que c'est casse pied à faire ! Démonter les palettes sans casser les planches, c'est franchement tout un sport.

2ème marche...

Deuxième marche coffrée. La première était juste assez sèche pour poser la suivante.


Gros plan sur la marche et sur l'escalier qui monte !

Trop froid pour la chaux ;-)

Après cette pause forcée de quelques jours pour raison militante... me voici de retour sur le chantier de la grande aventure de l'escalier en terre. Bref, aujourd'hui enfin le démoulage !


La marche ! Elle est encore un peu molle vu l'épaisseur mais on peut marcher dessus. Il y aura un enduit dessus et sur le devant des marches sans doute. Donc pour l'instant j'ai laissé l'aspect brut sans faire ressortir les cailloux.


La marche dans ses murs. Le temps ne me permet guère de maçonner la suite, la chaux n'aime pas les températures inférieures à 5°C... et donc faut attendre.


Petit tour au jardin laissé à l'abandon de l'hiver. Les buttes sont des pures merveilles, la terre argileuse que j'avais mise au dessus (donc le fond des couloirs) est devenue après juste 6 mois une sorte de terre-terreau magnifique, friable, non collante, noire, et pleine à en déborder de vers de terre !


L'objectif terre/buttes étant réussi, il reste un problème qui pointe le bout de son nez. La terre ne tient plus toute seule... et s'écrase par un phénomène bien connu d'érosion au fond des couloirs, tendant par là même à niveler l'ensemble vers l'horizontalité. Non mais ! J'ai pas fait tout ce boulot pour être contrariée par dame Nature !!!


L'avantage c'est que je peux aisément comparer avec la tenue des buttes renforcées. C'est impeccable. Donc démontage de palettes et reconstruction de contreforts de buttes.
Photos du résultat partiel au prochain épisode.

En avant, marches !

Et voilà, il faut bien se lancer un jour pour construire cet escalier dont on a tant rêvé ;-)


Première étape : placer un poteau avec les graduations nécessaires à la construction de l'escalier. Niveau -1 (celui du fond de la cave après la chape), puis, tous les 19,17cm (très précis !) empiler les marches jusqu'au niveau 0 (celui du sol du rez-de-chaussée), et tout cela selon le plan de l'escalier réalisé après de très nombreux calculs...


Deuxième étape : tracer au laser le haut de la 1ère marche. C'est magique !


Troisième étape : fixer la contremarche avec de solides renforts. Il faut aussi veiller à ce que la contremarche soit dressée bien verticalement et positionnée à angle droit par rapport aux murs de l'escalier. Bref, on fait pas ça en deux temps et trois mouvements ;-)


Quatrième étape : récupérer la terre du tas de gravas pour construire les marches. C'est pratique, ça évite de piocher dans mes beaux galets et ma terre tamisée (ben oui, vous le croirez ou pas, mais il faut que je les économise ! Car la construction est gourmande...). Dans cette terre, il y a de tout : morceaux de briques et tuiles, galets, graviers, terre en mottes dures... et des clous !?! Il faut donc enlever les clous, rajouter de la chaux et de l'eau, et zou.


Cinquième étape : il faut bien se décider à maçonner. Le mélange est tassé avec les pieds, puis avec un gros morceau de bois car avec les pieds c'est fatiguant ;-) Enfin, j'ai laissé 1 cm pour la suite du remplissage de la marche avec un enduit coloré. Pour le voir, il faudra d'abord que j'aille chercher la terre qui va bien (dans le Lot). Je ferai cet enduit à la toute fin de l'escalier. Pour l'heure, il faut attendre que ça sèche avant de faire la suite.

En attendant de maçonner les marches...

Quelques tests de vues en 3D...


L'escalier de la cave, un chouïa complexe et balancé comme il se doit.


Et le voici dans ses murs...
En gris, les murs de la pièce contenant la cave. En rosé, les murs de la cave. Et en rouge, le plat des marches de l'escalier. C'est juste pour se faire une idée de ce qui m'attends pour la suite !

Gros plans sur la cave...

Et voilà le grand jour, celui où l'on peut découvrir pour la première fois tous les murs de la cave, débanchés, et en train de sécher.


Juste après le débanchage (je vous ai épargné les photos durant le long démontage de toute ma super structure de coffrage).


Vue plongeante sur le petit mur et son super angle en terre coulée. C'est le côté "granouillis", c'est-à-dire gravillons apparents (il faut que je frotte d'abord).


Vue de face...


Bas des futurs escaliers. Recto.


Idem mais au verso. La jonction entre les deux morceaux de murs se fignole ensuite. Mais les murs sont déjà solidement accrochés.


Et hop le même mais après grattage à la grosse brosse métallique. Du coup, la première couche de "lait de chaux et terre" s'enlève. Et comme elle est encore bien humide, je la plaque sur le mur aux endroits qui présentent des petits défauts, du genre l'espèce de fissure vue ci-dessus. Miracle de la terre, ça disparait ! Et une fois sec, c'est aussi solide que si je l'avais coulé comme ça dès le départ.


Recto, une fois gratté. On voit les graviers apparaître. Même chose, les défauts (genre un gravier s'est fait la malle, ou il y a eu une poche d'air parce que j'ai oublié de tasser...) sont corrigés avec le surplus de terre-chaux.


Le plan, pour pas se perdre...


Un petit grattage de dernière minute. La luminosité baisse, il se fait tard... et froid.


Et un dernier clin d'œil à la cave avant d'aller se reposer. Mais... c'est quoi ce contrefort ? Et bien, comme mon montage du muret de 10 cm de large était particulièrement bien calé, quand j'ai voulu le défaire, j'ai un chouïa (si, si je vous assure, juste un chouia) forcé sur le poteau de renfort pour qu'il se défasse... sauf que ce poteau appuyait sur le mur. Du coup, j'ai un peu forcé par contre-coup sur le mur en question... d'où une légère fissure qui est apparue dans l'angle (et merde !).
J'essaye donc de rattraper le coup au séchage, et j'ai bon espoir. De toute façon, sans le contre-fort, le mur tient bien debout, donc tout devrait bien aller.

Les murs sont finis d'être coulés !

Ça y'est, c'est le bout de la cave !!!
Demain je vais pouvoir entamer les marches !!!


Recto : le mur de retour des marches, coffré en entier. Ah ouais comme ça on voit super mieux que sur les photos de la veille...


Verso : ben y'a rien à dire de plus, sinon que de ce côté quand le mur sera décoffré et bien on y verra les magnifiques rangs de briques et galets. Wait please...


Je ne résiste pas à vous faire profiter de cette vue de la future entrée dans la cave (bas des escaliers). On s'y croirait non ?


On pivote un chouia et hop voici l'autre bout de mur qui monte petit à petit. Le haut du mur a été très chiant à maçonner car entre un espèce de retour de briques (ancien muret) et l'ossature métallique du coffrage, je me suis contorsionnée dans tous les sens pour passer ma tête (aïe, aïe !) et mes mains (plein de petites écorchures...).


Vue plongeante pour compléter la collection de ces derniers jours...


Et super enchevêtrement de renforts pour tous les morceaux dernièrement maçonnés : en haut à gauche, en haut à droite, en bas à gauche (pour compléter le mur et finir ma brouette de mortier). C'était un peu casse-binette à la fin quand il faisait noir dehors, que j'en avais plein les pattes et que je devais encore faire du saute-renfort pour aller déposer le mortier ici et là. Mais bon, c'est fini !!!!!!!

Demain : les marches !

Décoffrer, coffrer.

Grosse après-midi coffrage...


Tout commence par le décoffrage du dernier mur... dosé avec moitié moins de chaux pour voir ce que ça donne. Et bien ça donne la même chose au niveau résistance, avec sans doute une teinte plus proche de la couleur de la terre au final, mais il faut attendre que cela sèche pour confirmer.
Donc, pour ce mur de terre coulée :
- 3 seaux de gravier
- 2 seaux de terre tamisée (taille du sable)
- 1/2 seau de chaux hydraulique NHL 5 (le choix du 5, c'est juste que le fournisseur le plus proche n'a que celle-ci...)
- grosso modo 1 seau de flotte (récup eau de pluie)
- bien tasser avec la truelle, couche par couche, dans la banche.


Une vue plongeante pour se faire une idée des nouvelles structures de coffrage (à gauche pour le petit mur et en haut pour la suite de l'encadrement des marches).


Le mur décoffré dans son nouvel univers de coffrage de ses petits copains.


J'aime bien les poteaux, non ? Et bien figurez-vous que c'est pourtant tout fait à l'économie de tubes métalliques... mais il fallait rallonger un bout de mur (d'où la planche fixée au serre joint et étais), repartir à angle droit pour l'autre morceau de mur et fermer au bout.


Autre vue sur le mur de retour des marches.

Murs toujours !

Et bien voilà, ça avance à grands grands grands pas !
Réalisé en seulement 8 heures (toute seule), ce grand mur est enfin coffré et rempli.


1,20m puis 2,40 m de longueur bâtie dans la journée, sur 1,90m de haut. Il ne restera plus qu'à coffrer le petit bout de mur que l'on voit à gauche et finir le mur qui fermera l'escalier (par une porte).


Vue depuis la future porte de cave... Il manque le mur à gauche.


Et pour couronner le tout... la fuite d'égout qui revient ! Mais ce coup-ci ce n'est pas par la "fissure" du mur puisque je l'ai colmatée. Mais par un effet d'aspiration par le sol. Quand on met le nez dessus (si, si, je l'ai fait !) ça pue. Mais dans la cave ça sent pas. Cool ! Mais bon faudra quand même que je répare la fuite si je peux endiguer le problème.

Trémie cave !

Et voilà, le travail. La trémie de l'escalier de la cave est finie de creuser. Il ne rester plus qu'à couler les derniers murs de soutènement puis de réaliser les marches... Encore du boulot en perspective mais ça avance bien en ce moment.


Vue de la cave depuis la fenêtre donnant sur la rue.


The Trémie, yes man !


Vue un peu plus plongeante. Photos prises avec mon téléphone pourri, donc mille excuse si le grain est un peu grossier ;-)

Grosse chute de coton.

Et voilà, ça pouvait pas durer... l'hiver est de nouveau là avec des températures négatives, mais la semaine prochaine, c'est encore et toujours le coup du yoyo climatique, on devrait repasser autour des 10°C !


Chute de coton ce matin dans le jardin. Il a neigé toute la journée sans s'arrêter... phénomène rare à Toulouse où d'ordinaire quand il tombe de la neige, ça ne tient guère plus d'une matinée...


Stockage dans la gouttière.


La mare dans sa robe de chambre. Les larves de moustiques sont toujours vivaces sous la couche de glu formée par la neige qui ne fond pas à la surface. C'est rigolo, ça fait comme de la gélatine sur 3 cm.


Vue d'ensemble.



Et les buttes du potager, emmitouflées.

Et revoilà le printemps !!!

Et bien voilà, c'est reparti. Les températures ont augmenté et du coup, l'hiver est fini. Quelle merde... c'est pourtant pas le moment de lancer le printemps ?!?


En voilà une qui se baladait aujourd'hui sur une feuille de chou. Dodue la bête ! Visiblement, vu sa taille, je ne vois que deux solutions : soit les chenilles hibernent dans des grottes et se réveillent dès les beaux jours, soit les chenilles sont des insectes migrateurs. Elles se cassent au chaud quand le froid arrive et piouf elles se radinent dès que la bouffe est à nouveau présentable ! Un comble... il va falloir revoir toutes mes notions de sciences naturelles !

Mais c'est pas tout ! Il n'y a pas que les chenilles qui déconnent un max avec ce temps, même les arbres s'y mettent.


L'abricotier perd la boule, il pousse et fait de nouvelles feuilles !!!


Et partout...


Et sacrément beaucoup !!!

S'il y a un nouveau coup de froid, ça va être la fête... Chiotte de temps !