Je m'évade !

Cette fois-ci, c'est décidé, je creuse un tunnel sous la route pour aller chez les voisins !


Le bonnet c'est pour pas me mettre des égouts plein la tête, mais quand même, qu'est-ce qu'il fait chaud à travailler dans un mini trou, pliée en deux à gratouiller de la merde qui colle aux galets visqueux... beurk !


Tadam... ! Voici THE tuyau. Mais je ne suis pas encore au bout de mes peines car le gars de Véolia a dit qu'il fallait faire sauter la collerette s'il y en avait une... et bien sûr, tant qu'à y être, la collerette est bel et bien là, calamité !

Veolia mon amour

Grand retour du même, les égouts sont de retour. Et quel retour !


Trois jours en week-end, et voilà le résultat (aucune causalité...), les égouts re-débordent chez moi. J'essaye, en vain, de vider le tout à coup de remplissage de seaux de 10l. Rien à faire, 100l plus tard, le niveau est exactement à la même hauteur... je renonce, je suis en train de vider les égouts de la ville... et Toulouse est une grande ville ;-) Désœuvrée, j'appelle Véolia.


Et là, hop, ils interviennent en moins de 15 minutes chrono et débouchent le bouchon des égouts de la rue. Et voilà... plus d'égouts chez moi, tout est reparti !


Donc de plus près ça donne quoi ? Le tuyau gris qui vient de chez moi s'enfile sans joint et avec une ouverture défiant toute concurrence dans le tuyau en amiante des égouts de la ville (le raccord pour chez moi). C'est dégueu, mais moins dégueu que 15 minutes plus tôt ;-)
Le gars de Véolia est ensuite venu pour m'expliquer quel raccord utiliser, comment faire... je dois donc aller faire un petit tour chez FransBonhomme (trop dur !) et ensuite penser à faire valider mes plans auprès du service de l'hygiène car pour l'instant tout est non conforme et on me fait payer des taxes à ce sujet... très con, vu que je n'utilise pas les égouts, tout part dans le jardin...


Pour me remettre de mes émotions, rien de tel qu'un rangement de plus de 500 tomettes...
Ah là, j'ai à nouveau de la place, elles sont bien triées et me permettent de ranger un max de truc encore par dessus ou devant.
Juste à côté on peux distinguer les 3 stères de bois empilées.


Et comme je ne m'en lasse pas, une petite photo du jardin qui pousse.

Jardin qui pousse

Sortir la tête des égouts... surtout quand il y a enfin une éclaircie, quel bonheur !


Les figues de printemps grossissent en ce moment à vue d'oeil.


La sauge et ses premières fleurs.


Le chèvrefeuille qui n'en peut plus de bonheur ;-)


Le carré (en L !) des plantes aromatiques. Le petit filet c'est pour empêcher que les chats ne grattent là précisément là où j'ai semé le basilic et la ciboulette... non mais z'ont qu'à gratter ailleurs ceux-là !


Les brugnons. À noter, cette année, pas un pet de cloque ! De là à penser que le traitement de choc du au cocktail de recettes de grand-mère fonctionne, il n'y a qu'un pas, qu'il faudra reproduire l'an prochain. Au menu : badigeonnage à la chaux jusque sur les bourgeons en plein hiver pour tuer les sales champignons, plaque de zinc de 10 x 10 cm enfouie dans les racines, plantation d'au moins 15 pieds d'ail tout autour de l'arbre et traitement des feuilles naissantes au printemps avec une solution de prêle.
Pas un pet de cloque... alors que le pêcher de vigne un peu plus loin a eu 3 feuilles de touchées !


La greffe de prunier "fausse claude" sur un prunier sauvage. Elle aussi est "à fond" !


Le prunier "fausse claude", greffe d'il y a 3 ans maintenant. Couvert de prunes, et chose étrange, les prunes sont souvent des prunes jumelles...
Et le fil de fer vert qui pendouille sur la photo c'est un fil relié à un gros galet, pour faire pencher la branche et la mettre à l'horizontale.. pour faire venir les fruits ;-)


Le pêcher de vigne, greffe d'il y a 3 ans, couvert aussi de pêches.


Et une vue du potager, du jardin avec au fond la maison.

Tout droit dans l'enfer...

... du plombier qui a installé cette évacuation ! Une catastrophe ! Entre les tuyaux de regard qui ne regardent pas dans le sens des écoulements, les tuyaux qui font des coudes fabuleux pour on ne sait quelle obscure raison, les tuyaux siliconés (magnifique jointure...) et les connexions aux égouts sans joint, je crois que ce plombier a gagné le trophée de la nullité professionnelle !


Bref, pour moi c'est pas une sinécure. Car non seulement il faut que je creuse au milieu des tuyaux tordus (avec une petite pelle de jardin), mais en plus, il y a des racines grosses comme mon poignet qui se sont installées et il me faut creuser au milieu d'un tas de gros galets... car c'est bien connu, pour remblayer des tuyaux, il faut les enrober de gros galets !


Bref, à force de creuser, j'ai enfin trouvé la jointure mal faite avec les égouts. Il faut encore que je dégage le bidule et je pourrai changer cela correctement. Affaire à suivre...