dimanche 26 avril 2009

Et pendant ce temps au jardin

Pendant ce temps, ça pousse au jardin. Jour de pluie mais belles photos quand même.


Une vue sur les buttes du potager. Ça pousse tranquillement.


Et là on comprend pourquoi les buttes ont une utilité quand il pleut beaucoup comme en ce moment. Sans les buttes ça donne exactement ça : 3 à 5 cm d'eau qui surnage partout dans l'herbe... Certes, ça fini par rentrer dans la terre, mais il y a des fois quand on a un printemps très pluvieux et bien ça donne un aspect marais salant (sans le sel bien sûr).


Et dans les buttes, pas trop d'eau, juste ce qu'il faut pour arroser les pantes... et si vous regardez bien vous verrez l'eau s'entasser dans les couloirs de chaque côté des plates-bandes surélevées.


La même vue mais en détail. Et oui, sous la terre pleine d'humus, il y a de l'argile. Et l'argile ça retient l'eau ! Autant que ce ne soit pas pour noyer les racines des plantes qui aiment l'eau mais pas trop !


Et puis les couloirs ça sert aussi à stocker l'herbe fraichement coupée en attendant une petite semaine que le soleil la fasse bronzer pour devenir un bon mulch pour les buttes.


Et une nouvelle venue au jardin ! Classe la pompe à main, ça habille bien le coin. Il faut encore que je la fixe (là elle est juste posée) et que je rallonge son tuyau à qui il manque un bon mètre pour me pomper la flotte du fond du puits.

Et c'est reparti pour la cave

Ah, ça fait du bien de se balader dans la future pièce du rez de chaussée sans poteau pour barrer la route... du coup on se remotive pour finir la cave. Il nous reste rien moins que de creuser l'emplacement de l'escalier, de le construire, puis de fermer le tout par une chape de chaux-chanvre sur solivage bois.


Nico à la pelle. Les galets remontent d'un cran pour dégager la place de l'escalier. Les piquets à tomate plantés ça et là délimitent la future cage d'escalier. Oui ok c'est pas super visible mais moi ça me fait du bien ;-)


Encore un petit renfort pour soutenir les galets à gauche. Les deux murets devant les renforts de bois doivent tomber.


Et une découpe, une !


Ça tombe plus vite qu'un poteau ça dis donc !


Le deuxième muret est tombé lui aussi (à droite). Il reste les assises en terre qui vont dégager elles aussi.


Puis on se lance dans l'abattage du mur construit il y a 2 mois environ... et oui à cette époque mes calculs d'escalier faisait qu'il n'arrivait pas à cet endroit... mais à y regarder de plus près, j'avais juste oublier qu'il y aurait des cloisons au RDC et que du coup il faudrait mesurer moins de 40 cm pour aller à la cave... j'ai donc repensé les plans et l'escalier tombe pile dans ce beau mur maçonné avec le cœur... et qui est super costaux !!!!! On y a passé près d'1h30 à deux et bien on a enlevé environ 30cm de galets noyés dans la chaux... Mais qui a dit que ce n'était pas solide la chaux ???? On tape comme des brutes et pas une fissure ne se crée, on enlève des ridicules morceaux de 1 à 2 cm et à 50 cm de là on ne sent même pas une vibration dans le sol ; franchement, les murs de ma cave ne sont pas prêts de s'effondrer.

samedi 25 avril 2009

La poutre : le résultat


Et voilà le résultat. Une fois le poteau retiré, la poutre apparaît dans toute sa déchéance fissurée... pas de quoi se vanter d'être monté faire de la voltige là-dessus... heureusemnet qu'il y avait le poteau !


Là, on voit bien que la fissure coupe la poutre en deux transversalement en rejoignant le boulonnage du moisage. C'est sûr de sûr maintenant, il vaut mieux prendre la décision d'enlever cette poutre et d'en remettre une neuve. On fera ça quand la cave sera finie et qu'on pourra marcher sur une dalle plane et pas sur des bouts de murs ou des système hasardeux de calage d'échelle à plus de 3,50m de haut.

À l'attaque du poteau

Finalement, tout bien réfléchi, je ne vais pas enlever les solives d'abord mais plutôt le poteau de soutènement. Because j'ai remarqué que les solives étaient ancrées dans le moisage, ce qui veut dire que le moisage n'est pas un moisage de renfort de la poutre abîmée, mais qu'il était présent dès l'origine pour tenir les solives. Donc le poteau a été rajouté après que tout cela ce soit fait copieusement détériorer par les infiltrations d'eau. Donc, je dois pouvoir enlever le poteau sans que le tout se casse la binette.
Aujourd'hui, c'est donc le grand jour : pas de grands travaux en perspective... mais comme la main d'œuvre est là on finit par se décider à faire tomber ce p... de poteau !


Pour commencer, il faut faire soigneusement le tour du poteau, lui parler gentiment, vérifier 10000 fois que toutes les précautions sont prises, discutailler encore et encore des modalités... c'est fou ce que l'idée de se prendre un poteau sur la tête fait gamberger ;-) Bref, on l'attaque par le bas, en le soulevant avec un pied de biche et en retirant progressivement les cales en bois du dessous... aille aille aille, c'est que le poteau une fois "décalé" oscille dangereusement et on manque de se le faire tomber sur la goule ! Donc réflexions !


Nouvelle partie : je suis retournée faire un peu de voltige tout là haut mais avec une échelle cette fois-ci (et oui plus question de prendre appuis sur la poutre et son poteau) et j'ai récupéré les sangles, la corde et la poulie. On emballe le poteau qui est donc fixé à la charpente par la corde et sa poulie. Au moins on tentera de le retenir dans sa chute... Quelques secondes plus tard, et quelques mouvements de pied de biche à son socle, voilà le poteau par terre sans encombre.

L'évacuation se fera par la fenêtre. Finalement, beaucoup plus de trouille que de labeur, c'était pas si difficile !

jeudi 9 avril 2009

Récupération d'eau de pluie

Comme les jours à venir sont annoncés très pluvieux (ah les belles vacances de Pâques !), c'est le moment de changer le récup pluie trop petit (220l) par un plus gros (1000l). L'installation sera provisoire, le récup eau sera plus tard installé dans un coin de mur et pas en pleine façade. Mais pour l'instant, la descente de gouttière étant là où elle est, eh ben ce sera pas du plus joli effet.


Remise en place de la gouttière qui se déchausse du mur.


Quelques rotations de recup flotte...


... et le voilà presque en position. Il reste à mettre un robinet en laiton (plus costaud que ceux en plastoc --> pas trop envie de devoir vider la cuve lorsque le robinet sera mort) et de raccorder le filtre à la cuve. Et voilà, demain il pleuvra non stop : c'est chouette !

Et le jardin, il donne quoi ?

Et pendant ce temps, au jardin ça pousse !


Le chèvrefeuille est très content du temps à la pluie, il s'étoffe enfin... petit rappel, il avait été transplanté en plein cagnard au mois d'août !


La plate-bande d'aromatiques et son paillis d'écorces de cacao : c'est trop super ce paillis, ça sent le chocolat ;-)


Les fraisiers... je vous jure je ne leur ai rien fait même s'ils sont ultra énormes et ils ne sont pas OGM !!!


La greffe d'abricotier qui a fêté ses 1an (bon là, il y a peut-être une faute d'accord, mais je ne vois pas comment l'écrire autrement).


Et tous les petits abricots qui poussent à fond les ballons !


Et une petite vue d'ensemble. C'est beau le printemps !

Équilibre sur poutres

Pas beaucoup de travail aujourd'hui, la santé n'était pas au rendez-vous. Donc juste un peu de voltige puis repos. Le but de la manœuvre était d'accrocher la poutre maîtresse aux pannes de la charpente pour la soutenir lorsqu'on supprimera le poteau et qu'on devra la faire descendre.


Passage d'une sangle d'escalade autour de la poutre, installation d'une poulie sur une des pannes de la charpente.


Ah, le demi-tour sur poutre à près de 5,50m de hauteur, ça fait monter la tachycardie !


Hop debout, faut pas laisser le cerveaux trop gamberger, il y a encore une corde à placer.


Les étirements c'est nul. Surtout ne penser à rien.


Et voilà c'est enfin fini... pas trop tôt...

Découverte d'un problème à résoudre, les solives sont clouées dans le moisage donc c'est plus compliqué pour les enlever sauf si on veut faire encore de la voltige... projets un peu moins casse binette à l'étude... je pense appeler spiderman, ce sera sans doute plus facile ;-)

mardi 7 avril 2009

Voltige sur plancher

Nettoyage terminé, on s'attaque au plancher. Pas mal de lattes sont pourries et il faut dégager les solives. Alors un peu de voltige est recommandée... Une vieille porte sous les fesses, posée sur le plancher, un pied de biche et une barre de fer (ensuite on aura un deuxième pied de biche, c'est mieux) et hop les lattes sautent unes à une.



Spéciale dédicace à Mélanie et Marj, voltigeuses de la journée. C'est haut n'est ce pas ?



Là c'est la pause prière, direction l'est... en fait non, c'est plutôt le Nord-Ouest.


Mumu nous a rejoint et c'est bien pratique car elle ramasse tous les copeaux de bois et la planches.


Bouh c'est qu'il n'y a plus beaucoup de plancher...


"Là tu vois on va descendre par là, tout droit"


En fait, c'est beaucoup mieux sur des tapis volants... ;-)


Et un petit détail de charpente : liaison des solives avec la poutre maîtresse pourrie et soutenue par un poteau. Les solives sont ancrées dans le moisage de la poutre maîtresse.


Et voilà le résultat. Les tapis volants sont partis, il ne reste que le solivage... qu'il va aussi falloir faire tomber.

dimanche 5 avril 2009

Grand nettoyage de printemps

Tiens, nous voilà à l'étage... mais pourquoi donc, puisque la cave n'est toujours pas terminée ? C'est très simple, un crétin de poteau qui soutient l'étage nous empêche de creuser pour faire l'escalier de descente à la cave... donc il faut dégager le poteau avant d'aller plus loin. On monte donc d'un étage et comme celui-ci est quelque peu encombré encore de tas de bricoles (tuiles faitières, vieilles boîtes de conserve rouillées, rats desséchés, gravats, sciure de découpe de charpente... et poussière à gogo) il nous faut faire un brin de ménage.

Nous voici donc en tenue de combat, Marj et moi. À la réception des merdouilles, Xtine qui prend les photos.