vendredi 18 décembre 2009

Tout est blanc

Est-ce que ce coup-ci c'est l'hiver ? Ou est-ce encore une mauvaise blague qui va repartir d'ici une petite semaine ?


La mare sans ses moustiques. Croûte de glace officielle de 3,5 cm d'épaisseur (en une nuit svp !)



Le solanum, toujours en fleurs... mais sous la neige. Et les bambous noirs... euh, enfin, blancs !


Oh un bonhomme de neige !
Tentative désespérée (?) de sauvetage du bougainvillier (3e du nom !). On attend avec impatience le printemps prochain pour voir s'il aura survécu à l'hiver. Ce serait une première !


Un olivier qui fait du coton...


Des choux qui tirent la gueule.


Et la jolie cabane à insectes, qui rempli son office d'hôtel pour les jours les plus froids.


Les poivrons en fleur... gelées, qui ce coup-ci sont bien fichus.


Les échalotes, qui adorent le froid.


Les lignes d'oignons qui considèrent que la météo ne leur fait ni chaud ni froid et se dressent fièrement vers le (futur) soleil.


Et un décor champêtre.

Le jour d'après...


Le jardin, au 17 décembre 2009.


Le jardin, au 18 décembre 2009. Ouf, le citronnier a été rentré à temps...

Les arbres qui se croyaient en fin d'été ont eu la douloureuse surprise de voir débarquer la neige et le froid. Descente du mercure de 20°C en un jour, passant de 17°C à -3°C ! Le mûrier qui avait à peine commencé à faire pâlir ses feuilles, en a été tellement déboussolé qu'il s'est mis tout nu tout d'un coup ! Et les larves de moustiques qui gabadaient joyeusement dans la mare, se sont retrouvées chez Picard ;-)
Je vous passe les commentaires sur les chenilles, les papillons, les abeilles et les guêpes... décidément, y'a plus de saisons !
Même les fraisiers étaient en fleur, ainsi que les tomates bien sûr et les poivrons...

samedi 12 décembre 2009

Débanchage

Aussitôt monté, aussitôt démonté, c'est le principe fantastique de la chaux ! Ça tient en un rien de temps, et ensuite ça peut prendre le temps que ça veut à sécher, du moment que c'est solide, ça peut prendre des siècles c'est pas un souci ;-)


Enlever les étais, c'est moins facile que de les mettre. Faut dire aussi que j'ai serré le tout comme une dingue (oui ça va je sais...) et donc la dingue se casse les poignets à desserrer le tout maintenant !


Et que je te frotte ce mur, et que je te frotte cet angle... Merveilleux ce travail, tout en extension. Admirez le raccord d'angle, tout de même ! On dirait que le mur d'avant a été mouillé, et bien non, c'est bien le mortier tout neuf que l'on voit avec cette teinte sombre et qui s'ajuste parfaitement à l'ancien mur.


Et voilà le résultat. Mur de cailloutis, garanti production très très locale.
Un truc et astuce : j'ai réalisé ce mur en montant son banchage le long d'un tracé au laser qui m'indiquait exactement l'angle à respecter pour obtenir un angle parfaitement droit. Et c'est gagné. Un mur bien droit, et un angle bien droit.

vendredi 11 décembre 2009

Et on ne l'arrête plus !

Et voilà le futur mur de la cage d'escalier en construction.


Banchage en volige comme d'hab', mais précieux renforts pour l'angle de mur grâce aux étais (bleus).


Un étais en haut, un en bas, des poteaux métalliques d'échafaudages pour maintenir le banchage, et le tout bloqué à fond avec des morceaux de bois, contre les murs déjà construits ou les soubassements en terre.


Les travaux, ça met de bonne humeur.


Ah ah, voilà l'origine de tous mes malheurs d'égouts ! J'ai agrandi je vous rassure le trou d'où provenait les odeurs nauséabondes de septembre dernier. But du jeu, dégager la zone et la combler plus largement de mortier, en espérant que les eaux grises sauront en faire le tour pour s'écouler plus loin, au prochain débordement.


Et rebouchage, donc.

jeudi 10 décembre 2009

Ça creuse toujours

La cave, toujours... mais maintenant l'escalier commence à se former.


Un bon mètre cube de moins, ça paraît finalement. Le tout tamisé, trié en trois tas de galets comme il convient.


Autre vue. Bientôt (un jour...) on pourra descendre par l'escalier, et il n'y aura plus besoin de faire des pirouettes sur les échelles.

mercredi 28 octobre 2009

Une mare, une !

Comme il fait doux, la mare est une bonne activité au jardin. Plus rien à planter, l'herbe est tondue... alors hop un petit trou dans la terre pour y planter...


... des marches !
Ça c'est pour avoir différents paliers de plantation et donc plusieurs niveaux d'eau aussi. Évidemment, les plus perspicaces d'entre vous auront remarqué que j'ai creusé exactement là où j'avais autrefois arraché un arbre... et donc c'est bien malgré moi que j'ai du m'efforcer d'arracher tout le restant de souche, qui décidément ne voulait pas partir de ce magnifique endroit. J'en ai eu pour deux bonnes heures de travail acharné.


Mais que viennent faire ses serviettes et torchons à cet endroit ???
C'est très simple, même si j'ai fait très attention d'enlever toutes les racines, il se peut que j'en ai oublié certaines. Par ailleurs, lorsqu'il pleut, les cailloux ont tendance à remonter lorsque l'eau s'infiltre, donc, les couches de torchons feront l'affaire comme super géotextile de fortune.


Et encore une couche, finition avec un drap de bain. Magnifique, non ?


Pour cacher le tout et surtout pour retenir l'eau, on installe la bâche. Comme ça, ça ne paraît pas mais elle est super grande la bâche quand elle est pas pliée pour rentrer dans le trou. Si vous fabriquez une mare, pensez à voir large et grand pour la bâche...


Stabilisation avec quelques galets. Et plaquage au sol par de grandes pelletées de terre/sable.
Sans oublier de tasser avec les pieds !


Renfort des marches avec de jolis galets.


On referme les côtés de la mare avec de la terre en repliant soigneusement la bâche dans une petite rigole faite rien qu'exprès pour ça.
Plantation des papyrus de Mélanie, et des quelques brins de prêle que j'ai grappillés dans les fossés. En passant, si vous voulez planter de la prêle, pensez qu'il en existe dans les jardineries... c'est moins sympathique que de passer son après midi à faire le tour des fossés et de s'esquinter le dos sur ces satanées racines de prêle, sans compter la gadoue, la pelle cassée et tout le toutim, pour arriver finalement à récolter de maigres brins de prêle, sans grand espoir qu'ils repoussent un jour... Oui je vous assure, les tarifs des jardineries, en comparaison, ne sont pas exorbitants !

Arrière saison...

Il est temps de faire quelques menus travaux d'entretien, car c'est déjà le temps des...


... crocus de safran. Les étamines rouge sang sont à récolter et à faire sécher. Bon ok, ma récolte n'est pas prodigieuse, mais franchement, qu'est-ce qu'elles sont belles ces p'tites fleurs !


Le soleil, toujours le soleil... et on est fin octobre.


J'en profite pour refaire la clôture qui se cassait la binette. Un peu de mortier de chaux, quelques galets, de nouveaux piquets de clôture, et hop le tour est joué. Il reste à retendre le grillage sur de nouveaux fils de tension et bientôt les chatoon ne pourront plus passer par ce super raccourci.


Fin de la saison des baignades (il fait encore chaud mais pas assez pour aller se tremper dans la piscine...). Donc il faut faire le nettoyage avant de la plier. Recyclage de l'ancienne pergola de jardin que je voulais dégager, mais qui finalement me rend un fier service. Un coup de jet d'eau, un brossage efficace au balai, et zou une piscine neuve !


D'ailleurs... sur la zone d'atterrissage, voici la piscine pliée.
Oui bon ok, "avant", elle rentrait en entier dans la boîte. Désormais, elle y rentre de moitié ;-)

jeudi 8 octobre 2009

Y'a pas d'eau... bulletin national

Et voilà, même Météo France le dit... y'a pas d'eau c'est la cata !


En cliquant sur la carte, on accède au Bulletin National de Situation Hydrologique, situation générale au 11 septembre 2009 (--> télécharger le rapport). Précipitations, précipitations efficaces, eau dans le sol, restrictions formulées par les préfectures, état des nappes phréatiques, tout indique qu'il n'y a pas d'eau !

mercredi 7 octobre 2009

Mais qui a dit qu'octobre c'est l'automne ?

Octobre, c'est pas possible, ce n'est pas l'automne mais le printemps !!! Bon certes, avec la canicule que se sont prises les plantes cet été, elles ont refusé tout net de pousser. Non pas qu'elles voulaient pas, mais vu le manque d'eau en rapport de la chaleur écrasante qu'elles avaient à supporter, et bien, au mieux les tomates ont poussé... à partir de fin août !

Le résultat : c'est que depuis lors, avec des températures qui ne vont pas en dessous de 18°C même la nuit et aux alentours de 25°C dans la journée... et bien maintenant c'est la fête ! En avant les tomates, les poivrons, les haricots verts, les courgettes... tout ça mêlé aux potimarrons, aux figues et autres fruits d'automne ?!?


La récolte du jour... Précision : j'ai déjà tout ramassé ce qui était mûr il y a 5 jours. Et concernant les tomates c'est loin d'être la fin, bien au contraires, les pieds repoussent, les fleurs se forment, les insectes sont encore là pour faire leur job, et les tomates se forment à merveille.


La même chose côté tomates pigeons. Et le pire c'est que j'ai trié, j'ai délaissé de côté toutes celles qui faisaient grise mine parce qu'elles étaient fendues, ou bien trop mures, ou bien trop petites...


Côté haricots verts. Il était temps que je les ramasse. Semés fin août en me disant qu'au pire ça ne donnerait rien... et bien c'est tout le contraire ! Et ils fleurissent encore les bougres !!!


Là c'est le pompom. Les poivrons qui n'ont pas fait un seul fruit de tout l'été (et c'était pourtant pas faute d'essayer de faire des fleurs... fanées) se régalent à présent... mi-octobre. Fleurs, fruits qui se forment, non mais franchement c'est quoi cette saison ???


Là c'est plus normal : les betteraves. C'est qu'elles sont hardies les cocottes, parce qu'elles ont été transplantées en plein cagnard de fin juillet, maigrement arrosées, et pourtant — vive les buttes — elles n'ont pas fané mais elles se sont bien adaptées. On les voit se former, diamètre 4 à 5 cm. Je ne sais pas quand elles seront prêtes, il va falloir que je me renseigne.

Bref, bilan des courses : un printemps sous le déluge, un été sans pluie et trop chaud, un automne sans pluie et particulièrement clément... les plantes poussent quand même, je crois que les buttes n'y sont pas pour rien, vu le peu d'eau qui tombe du ciel. Le jardin dans son ensemble commence néanmoins à faire un peu pitié, avec ses plantes rachitiques qui essaient de se refaire une beauté juste avant l'hiver, mais en y regardant de prêt, c'est finalement pas si mal que ça.



À noter aussi : tellement pas d'eau cet été qu'en pompant dans le puits, et bien il n'y avait souvent pas assez d'eau pour remplir un arrosoir... va falloir creuser plus profond et trouver des parades pour que les plantes s'entraident plus encore pour supporter le choc des températures.

lundi 14 septembre 2009

Va-t-il falloir construire un derrick au bled ?

Depuis le temps... Céline s'impatiente de ne rien trouver de nouveau sur ce blog ! Donc voici les news.
Il y a une petite semaine, j'ai eu la délicieuse surprise de me rendre chez moi et d'y découvrir une odeur" suave". Ça sentait le rat mort, la patate pourrie, le phoque en décomposition (certains se feront ainsi une meilleure idée de l'odeur en question). Mais, ... mais, que se passait-il ? Compté les chats, ils manquaient tous à l'appel... merde. Parcouru la maison pour détecter la source... ça empestait de partout, jusque dans le jardin... alors j'ai entrouvert la porte donnant sur la cave.

Et ça, j'aurai jamais du le faire. J'aurais du me douter que creuser m'attirerait les odeurs pestilentielles de l'enfer, vous savez, ce doux mélange soufré qui sent l'œuf pourri et son cortège de mouches à merde qui s'envolent molassement en se disant que certainement tant de battements d'ailes ne valent pas le coup. Bref, j'entre-ouvre donc la porte, et après être passée par toutes les couleurs de l'arc en ciel en finissant par le verdâtre signe de vomissure qui pointe son nez, j'ai fini par reprendre mes esprits et oser avancer dans l'obscurité. N'y voyant goutte, je suis repartie chercher de la lumière afin d'éviter le piège du "je marche dans un cadavre".

Point de cadavre au rendez-vous, mais une mare noire gluante et visqueuse tapissant de manière très avantageuse le fond de ma toute nouvelle cave. Pensez-y, environ 4 m2 de marée noire ! Mais ce n'est pas tout, cette mare se remplissait constamment par un trou formé au beau milieu d'un des tout premiers murs, et si le sol de sable et galets n'avait pas ressuyé le contenant, j'aurai certainement pu voir ma maison toute entière inondée.

Mais quid de cette odeur ? Je vous le donne dans le mille, ce n'était pas du pétrole... mais les égouts toulousains. Ouahhh trop classe ! Tout le pipi et caca de mes voisins (et oui je ne suis pas moi-même raccordée au réseau) dans ma cave, chic, je vais pouvoir faire pousser des tas de champignons !!! Bon, bref, dégoutée la fille. En plus de la classe qui merde, de la fatigue qui me submerge, voilà que la merde envahit ma cave !!! C'était le pompon. Je vous passe le plaisir d'appeler la mairie et de goûter pendant dix plombes à la douce voix de Nougaro numérisée me seriner "Ô Toulouse !", pour apprendre qu'en fait c'est chez Véolia qu'il faut que je me retourne. Bref, quelques coups de fil plus tard, je parviens à avoir quelqu'un au bout du fil et là nouveau problème : se faire comprendre.

Il aura en tout fallu que j'appelle 4 fois, qu'il y ait 4 interventions en mon absence, pour qu'à la cinquième l'un deux envoyé pour "un problème de manque d'eau"(sic) appelle ses collègues à la rescousse devant l'ampleur de l'odeur !

Bref, le problème vient de toute la rue qui se bouche en de multiples endroits, et donc qui pète chez moi et se déverse... chic !

Voilà... ça occupe. Maintenant c'est pas réparé mais ça ne coule plus, et la marée noire a fini par s'infiltrer sans trop laisser d'odeurs, mais tant que le conduit dans la rue n'est pas chemisé et bien ça pourra revenir demain...

Suite au prochain épisode !

samedi 22 août 2009

Dernier jour de main d'œuvre.

La main d'œuvre va bien tôt retourner chez elle, alors il faut profiter à fond de leur présence.


Mur réalisé la veille... débanchage en vue !


C'est parti. Défaire la sangle, et recevoir tout le mur sur les pieds...


Et non ! C'est du costaud. Surtout par ces chaleurs, l'évaporation se fait en un rien de temps, la chaux s'agrippe et on peut décoffrer dès le lendemain sans souci. Par chance la cave est fraîche comparée à l'extérieur et donc on peut encore travailler avec la chaux sans trop de souci. En extérieur il faudrait détremper constamment pour ralentir la prise.


Et comme on n'a plus rien de prêt à maçonner, et bien on prépare la suite. C'est à dire creusement, et tamisage ! Voici la face Sud...


Et puis la face Nord ;-)
Chez moi c'est devenu l'usine, j'ai même installé mes ouvrières en batterie ;-)


Pendant ce temps, non je ne fais pas rien... j'écris ! Un mémoire sur des maths à l'école maternelle.

vendredi 21 août 2009

Cave, cave, cave

Mais où donc peut-il bien faire bon l'été, lorsque la canicule couve ?
Et bien dans ma cave ! À bosser comme des oufs ça va de soi.
Surlendemain de la fameuse construction du mur rebelle... débanchage.


Tadamm !


Hop pop pop, c'est parti !


Puis bien sûr frotti frotta... et le trop plein de chaux s'en va.


Gratouille, que je te gratouille sale planche de coffrage !


Et zou voici l'autre face qui se dévoile.


De ce côté-ci, comme on est encore côté cave et pas côté escalier, les murs sont toujours en brique et galets. De l'autre côté, je me casse moins la tête, et c'est que du gravillon noyé dans la chaux. Hyper costaud ceci dit.


Vue de haut. On ne perd pas de temps. Le mur débanché est le mur aux mains blanches ;-) et déjà on s'apprête à maçonner le suivant.


Banchage, remplissage... On s'est shooté à la Ricoré, alors ça turbine, je vous le dit !


Pause mortier...


Réception du colis par aéropostale.


Et voilà le résultat. Deux murs en 2 jours ! Et un angle tip top nickel chrome.