mercredi 29 août 2007

Nouvelle buse pour le puits

De retour au puits. Le surcreusage du puits a bien avancé et le travail de busage est laborieux lorsqu'il s'agit de faire les buses directement au fond du trou. C'est que le trou est petit !

Et puis maintenant j'ai les pieds bien dans l'eau pour creuser, et malheureusement c'est pas de l'eau chaude. Ça caille, lorsqu'il fait 35°C dehors et qu'au fond l'eau est à 13°C... ça fait un sacré choc thermique pour mes petits doigts de pieds.


Aurélien est donc venu avec sa sœur pour m'aider. Il se trouve qu'il a une combi de plongée et qu'on se dit que ça serait sûrement plus chaud ainsi... Là, Ophélie sort la corde qui relie l'échelle de corde. Et Aurélien que fait-il ?


Eh eh, le voilà qui joue... avec un mini cat roux.
Bon trêve de plainsanterie, l'idée de me mettre en combi pas très seyante m'a fortement motivée pour trouver une autre solution.


La voici : au lieu de mettre le grillage à poule dans le puits, puis de jeter dessus du mortier. Puis d'attendre que ça sèche et d'y redescendre pour y remettre une nouvelle couche, voilà que je fais du 2 en 1. La buse est préparée au sol, le grillage est recouvert de petites bandes de 5cm de large en béton avec un esapcement d'environ 2cm entre chacune d'elles. Ainsi, quand c'est sec, je roule le tout (merveille du grillage), je descends dans le puits, je positionne la buse en kit et j'ai plus qu'à jeter du mortier pour former une deuxième couche de béton. Résultat : ça marche nickel chrome et ça me fait une descente de moins au frigo. Qui plus est, les buses sont mieux calibrées.

NB : les planches c'est pour empêcher le mini cat de se tremper les pattes dans le béton frais.

mardi 28 août 2007

Trésor de guerre

La visite de Patricia et Katia m'a fait découvrir un véritable trésor enfoui sous la peinture des portes donnant sur le jardin. Sans doute pour se protéger de la pluie, les portes avaient été recouvertes de plaques émaillées et peintes... un vrai trésor de guerre !


J'étais prête à les jeter à la décharge quand Patricia et Katia m'ont dit que ça valait de l'or sur le marché des collectionneurs. Très bien, parfait, les collectionneurs participeront donc à la réparation de ma demeure ;-)


Ni une, ni deux, nous voilà en train de nettoyer le tout pour enlever la peinture et retrouver l'éclat de l'émail. Bon évidemment faut faire gaffe, si c'est destiné aux collectionneurs, y'a pas intérêt à décaper avec n'importe quoi.


Et voilà le résultat.


Et en voici un autre...


Et une autre...

dimanche 26 août 2007

La rentrée approche, alors au boulot !

Fouuuuuuuuh, c'est affreux ce que c'est vacances passent trop vite !

Il faut donc se remettre au boulot, la rentrée c'est bientôt et il nous faut nous replonger dans les nouveaux textes officiels pour comprendre quelle sera notre nouvelle mission cette année. Vu qu'à l'éducation nationale ça change tout le temps... mieux vaut prendre ses précautions et réviser avant de se lancer tête baissée ;-)

En fait on fait des trucs compliqués, mais super chouette. On fait des livrets d'évaluations d'élève, c'est pas le top ça ? Oui bon d'accord, présenté comme ça, ça fait un peu extraterrestres qui essaient de s'intégrer, mais je vous assure qu'en fait on aime vraiment ça ! Et si ça vous amuse, vous pouvez toujours aller voir par là ce que ça donne.


Ça bosse dur. Mais c'est quand même la classe de travailler à l'ombre dans le jardin quand il fait beaucoup trop chaud dans les apparts de chacun, non ? Comme quoi, la maison est quasi prête, il manque juste le wifi, mais sinon tout y est...


Ouh là là, le chat a trop travaillé... Faut dire aussi que cette lecture n'est pas très saine. On dirait qu'il a fait une indigestion de python.
Bôahh n'importe quoi ! On n'en trouve même pas dans nos régions...


Après le boulot, un peu de détente. J'ai donc réquisitionné tout le monde pour la récolte de tomates. Et ma foi, je suis assez satisfaite de celle-ci, sachant que ce sont des tomates absolument sans apport de quoi que ce soit (si ce n'est les avions qui passent au dessus... beurk) et sans eau non plus !!! Et oui, la cuve de récupération d'eau est vraiment absolument insuffisante pour les 200 m2 de potager. Résultat, les plantes poussent grâce à la pluie, à la rosée, au pipi de chat et... autres liquides anonymes et incertains.
Mais quand même elles sont belles. Et il en reste plein encore à cueillir !

vendredi 17 août 2007

Et une porte, une !

Ça y'est, la porte a définitivement adopté ses nouvelles jambes. Il faut maintenant sceller tout ceci dans l'encadrement réservé à cet effet. Les jambages sont creusés pour les têtes des pattes de scellement et des trous dans les murs ont été effectués pour les inclure. Il reste à sceller le tout avec du mortier.


Je n'avais sous la main que des sacs de ciments, donc tant pis pour la chaux, le scellement se fera au ciment prompt. Il faut mouiller à profusion le mur, puis jetter le ciment dans le trou et remplir au fur et à mesure de petits morceaux de brique préalablement mouillés eux-aussi.


Elle est pas belle cette installation ? C'est fait pour retenir la porte dans son logement, durant le scellement. L'échelle appuie sur la porte et est maintenue par une poutre en travers du couloir logée dans l'encadrement des deux portes de côté. L'escabeau est quand à lui mis à cheval au-dessus de l'échelle.
Un peu équilibriste, mais ça le fait non ?

jeudi 16 août 2007

Les nouvelles gambettes de la porte d'entrée

La porte d'entrée chancelait sur ses gambettes... qui étaient tellement abîmées qu'elles étaient en deux ou trois morceaux par côté. Certaines pattes de fixation "tenaient" dans le vide et d'autres étaient coupées. Bref, c'était pur miracle qu'à chaque fois qu'on ouvrait la porte, on ne se la prenait pas sur les pieds !

Nous avons donc profité des vacances pour restaurer tout ça. Mais avec quel bois ? Les montants d'origines étant en chêne, je n'ai pas voulu déroger à la règle, il me fallait du chêne. Sauf que du chêne ça ne se trouve pas si facilement... chez Casto ou autre, les morceaux de chêne sont vrillés ou fissurés, pas de quoi être satisfait. Chez les menuisiers du coin ? Pas de chêne, ou tellement pas assez sec qu'on ne pouvait rien en faire. Du chêne... mais voilà que je sais où en trouver ! Les vieilles poutres de mon plancher étaient en chêne et certains morceaux demeuraient en bon état. Ni une ni deux, scie circulaire à la main, les poutres ont été débitées pour devenir de beaux montants tout neuf !


Père et fille à l'œuvre. Après le démontage de la porte et la découpe des montants il faut refixer le tout. Première étape, fixer l'imposte aux montants.


Vue depuis la rue... la maison sans porte !


Embauche des parents pour les travaux, ma mère vérifie la bonne assise du mur pour les futurs nouveaux montants.


Le chêne sec c'est sympa mais c'est quasi impossible d'y visser quoique ce soit ! Impossible ? Par pour mon père qui savait de je ne sais où qu'en mettant de la graisse, ça serait super plus facile et surtout que ça permettrait un redémontage aisé. De super facile, le vissage s'est plutôt avéré un chouia moins pénible mais je ne vissais quand même pas dans du beurre ! Quand au démontage, et bien j'y songerai dans environ 150 ans !


Montants et imposte viennent faire un tour de politesse dans l'encadrement pour voir si rien ne cloche : rien ne cloche, on est trop fort !!!


Retour dans le jardin pour y dessiner les emplacements des gonds de la porte (à deux battants). C'est lourd une porte en chêne, c'est affreusement lourd !!!
La nuit commençait à tomber, nous avons dessiné, percé, joué du ciseau à bois, des gouges et autres ustensiles du genre et ce, jusqu'à minuit. Ensuite, il a bien fallu remettre la porte à sa place, et trouver un système pour la fixer jusqu'au lendemain matin...

jeudi 9 août 2007

Le NCIS enquête

Suite à la découverte d'un cadavre (voir post précédent) le NCIS a mené l'enquête.


Je vous assure agent Dinozzo, je n'y comprend rien, je ne sais pas qui a volé mon parquet ! J'étais pas là quand ça s'est passé...


Bien c'est ce qu'on va voir. Et là très chère, c'est une empreinte de votre doigt ? On va vérifier tout ça. Allez le bleu, emballe moi tout ça !


Tout ça patron ? Euh, oui bon j'y vais.


Et il dire qu'il va falloir faire des prélèvements ADN pour identifier le cadavre...


C'est ainsi que après moultes rebondissements et deux ou trois explosions, l'arme du crime fut découverte... que dis-je ? L'arme du crime, que nenni. Le crime n'en était pas un, il s'agissait enfait d'une mort naturelle. Celle-ci ayant entraîné la démolition du plancher, l'arme du "crime" avait en fin de compte servi à plus noble cause, celle du dégagement du corps refroidi et par la même occasion à l'assainissement du vide sanitaire qui de sanitaire n'en avait plus guère que le nom.


L'affaire étant bouclée, les "preuves" furent brûlées, le corps enterré sous le compost et les planches de parquet débitées et stockées pour une nouvelle aventure au coin du feu.