samedi 20 octobre 2007

Un petit visiteur


Découverte au potager d'un petit hérisson qui est arrivé là tout seul. Il est tout tout petit... il cherche à se cacher du froid qui va bientôt pointer son bout de nez. Bienvenue au jardin !

dimanche 9 septembre 2007

GI Jane !

Attention terrain de manœuvres !


GI Jane sur la tourelle de son char, pas mal le camouflage, non ?


Ennemi à 3 heures mon commandant. Je repète, ennemi à 3 heures ! Non mon commandant, il ne nous a pas encore repéré...


Fin de la journée, retour au camp de base. Il s'agit de s'extraire de la tourelle. Un peu étroite cependant.


Et hop, un joli rétablissement ! Encore une belle mission de surveillance de remplie.
Quoi, mes rangers ne sont pas aux normes ?

Mais qu'est-ce que c'est que ce truc ?


C'est quoi ce machin ? Un serpent ? Du land-art ? Des sortes de peintures de peintures de guerre ?


Et ça ? Une corne de bison en bronze ? Un robinet de jardin de géant ?


Et bien non... rien de tout cela.
J'ai un peu craqué sur une magnifique "pompe à vin" dont l'utilité originelle était de pomper le vin du pressoir pour le transférer dans des tonneaux. Le débit d'aspiration est donc puissant. Je me suis donc dis que ça ferait une très chouette pompe à puits ! Et oui, pensez-y, je mets les tuyaux dans le puits, je pompe, et hop voilà de l'eau qui ressort par le deuxième tuyau directement dans l'arrosoir ! Elle est pas belle la vie ?

Bon ok, y'a un souci. Les joints de la pompe sont dead, il faut que je les remplace... et peut-être faudra t-il aussi que j'équipe celle-ci d'une crépine, histoire de pomper du bas vers le haut ? Promis je vous tiendrais au courant de mes expériences.

mercredi 29 août 2007

Nouvelle buse pour le puits

De retour au puits. Le surcreusage du puits a bien avancé et le travail de busage est laborieux lorsqu'il s'agit de faire les buses directement au fond du trou. C'est que le trou est petit !

Et puis maintenant j'ai les pieds bien dans l'eau pour creuser, et malheureusement c'est pas de l'eau chaude. Ça caille, lorsqu'il fait 35°C dehors et qu'au fond l'eau est à 13°C... ça fait un sacré choc thermique pour mes petits doigts de pieds.


Aurélien est donc venu avec sa sœur pour m'aider. Il se trouve qu'il a une combi de plongée et qu'on se dit que ça serait sûrement plus chaud ainsi... Là, Ophélie sort la corde qui relie l'échelle de corde. Et Aurélien que fait-il ?


Eh eh, le voilà qui joue... avec un mini cat roux.
Bon trêve de plainsanterie, l'idée de me mettre en combi pas très seyante m'a fortement motivée pour trouver une autre solution.


La voici : au lieu de mettre le grillage à poule dans le puits, puis de jeter dessus du mortier. Puis d'attendre que ça sèche et d'y redescendre pour y remettre une nouvelle couche, voilà que je fais du 2 en 1. La buse est préparée au sol, le grillage est recouvert de petites bandes de 5cm de large en béton avec un esapcement d'environ 2cm entre chacune d'elles. Ainsi, quand c'est sec, je roule le tout (merveille du grillage), je descends dans le puits, je positionne la buse en kit et j'ai plus qu'à jeter du mortier pour former une deuxième couche de béton. Résultat : ça marche nickel chrome et ça me fait une descente de moins au frigo. Qui plus est, les buses sont mieux calibrées.

NB : les planches c'est pour empêcher le mini cat de se tremper les pattes dans le béton frais.

mardi 28 août 2007

Trésor de guerre

La visite de Patricia et Katia m'a fait découvrir un véritable trésor enfoui sous la peinture des portes donnant sur le jardin. Sans doute pour se protéger de la pluie, les portes avaient été recouvertes de plaques émaillées et peintes... un vrai trésor de guerre !


J'étais prête à les jeter à la décharge quand Patricia et Katia m'ont dit que ça valait de l'or sur le marché des collectionneurs. Très bien, parfait, les collectionneurs participeront donc à la réparation de ma demeure ;-)


Ni une, ni deux, nous voilà en train de nettoyer le tout pour enlever la peinture et retrouver l'éclat de l'émail. Bon évidemment faut faire gaffe, si c'est destiné aux collectionneurs, y'a pas intérêt à décaper avec n'importe quoi.


Et voilà le résultat.


Et en voici un autre...


Et une autre...

dimanche 26 août 2007

La rentrée approche, alors au boulot !

Fouuuuuuuuh, c'est affreux ce que c'est vacances passent trop vite !

Il faut donc se remettre au boulot, la rentrée c'est bientôt et il nous faut nous replonger dans les nouveaux textes officiels pour comprendre quelle sera notre nouvelle mission cette année. Vu qu'à l'éducation nationale ça change tout le temps... mieux vaut prendre ses précautions et réviser avant de se lancer tête baissée ;-)

En fait on fait des trucs compliqués, mais super chouette. On fait des livrets d'évaluations d'élève, c'est pas le top ça ? Oui bon d'accord, présenté comme ça, ça fait un peu extraterrestres qui essaient de s'intégrer, mais je vous assure qu'en fait on aime vraiment ça ! Et si ça vous amuse, vous pouvez toujours aller voir par là ce que ça donne.


Ça bosse dur. Mais c'est quand même la classe de travailler à l'ombre dans le jardin quand il fait beaucoup trop chaud dans les apparts de chacun, non ? Comme quoi, la maison est quasi prête, il manque juste le wifi, mais sinon tout y est...


Ouh là là, le chat a trop travaillé... Faut dire aussi que cette lecture n'est pas très saine. On dirait qu'il a fait une indigestion de python.
Bôahh n'importe quoi ! On n'en trouve même pas dans nos régions...


Après le boulot, un peu de détente. J'ai donc réquisitionné tout le monde pour la récolte de tomates. Et ma foi, je suis assez satisfaite de celle-ci, sachant que ce sont des tomates absolument sans apport de quoi que ce soit (si ce n'est les avions qui passent au dessus... beurk) et sans eau non plus !!! Et oui, la cuve de récupération d'eau est vraiment absolument insuffisante pour les 200 m2 de potager. Résultat, les plantes poussent grâce à la pluie, à la rosée, au pipi de chat et... autres liquides anonymes et incertains.
Mais quand même elles sont belles. Et il en reste plein encore à cueillir !

vendredi 17 août 2007

Et une porte, une !

Ça y'est, la porte a définitivement adopté ses nouvelles jambes. Il faut maintenant sceller tout ceci dans l'encadrement réservé à cet effet. Les jambages sont creusés pour les têtes des pattes de scellement et des trous dans les murs ont été effectués pour les inclure. Il reste à sceller le tout avec du mortier.


Je n'avais sous la main que des sacs de ciments, donc tant pis pour la chaux, le scellement se fera au ciment prompt. Il faut mouiller à profusion le mur, puis jetter le ciment dans le trou et remplir au fur et à mesure de petits morceaux de brique préalablement mouillés eux-aussi.


Elle est pas belle cette installation ? C'est fait pour retenir la porte dans son logement, durant le scellement. L'échelle appuie sur la porte et est maintenue par une poutre en travers du couloir logée dans l'encadrement des deux portes de côté. L'escabeau est quand à lui mis à cheval au-dessus de l'échelle.
Un peu équilibriste, mais ça le fait non ?

jeudi 16 août 2007

Les nouvelles gambettes de la porte d'entrée

La porte d'entrée chancelait sur ses gambettes... qui étaient tellement abîmées qu'elles étaient en deux ou trois morceaux par côté. Certaines pattes de fixation "tenaient" dans le vide et d'autres étaient coupées. Bref, c'était pur miracle qu'à chaque fois qu'on ouvrait la porte, on ne se la prenait pas sur les pieds !

Nous avons donc profité des vacances pour restaurer tout ça. Mais avec quel bois ? Les montants d'origines étant en chêne, je n'ai pas voulu déroger à la règle, il me fallait du chêne. Sauf que du chêne ça ne se trouve pas si facilement... chez Casto ou autre, les morceaux de chêne sont vrillés ou fissurés, pas de quoi être satisfait. Chez les menuisiers du coin ? Pas de chêne, ou tellement pas assez sec qu'on ne pouvait rien en faire. Du chêne... mais voilà que je sais où en trouver ! Les vieilles poutres de mon plancher étaient en chêne et certains morceaux demeuraient en bon état. Ni une ni deux, scie circulaire à la main, les poutres ont été débitées pour devenir de beaux montants tout neuf !


Père et fille à l'œuvre. Après le démontage de la porte et la découpe des montants il faut refixer le tout. Première étape, fixer l'imposte aux montants.


Vue depuis la rue... la maison sans porte !


Embauche des parents pour les travaux, ma mère vérifie la bonne assise du mur pour les futurs nouveaux montants.


Le chêne sec c'est sympa mais c'est quasi impossible d'y visser quoique ce soit ! Impossible ? Par pour mon père qui savait de je ne sais où qu'en mettant de la graisse, ça serait super plus facile et surtout que ça permettrait un redémontage aisé. De super facile, le vissage s'est plutôt avéré un chouia moins pénible mais je ne vissais quand même pas dans du beurre ! Quand au démontage, et bien j'y songerai dans environ 150 ans !


Montants et imposte viennent faire un tour de politesse dans l'encadrement pour voir si rien ne cloche : rien ne cloche, on est trop fort !!!


Retour dans le jardin pour y dessiner les emplacements des gonds de la porte (à deux battants). C'est lourd une porte en chêne, c'est affreusement lourd !!!
La nuit commençait à tomber, nous avons dessiné, percé, joué du ciseau à bois, des gouges et autres ustensiles du genre et ce, jusqu'à minuit. Ensuite, il a bien fallu remettre la porte à sa place, et trouver un système pour la fixer jusqu'au lendemain matin...

jeudi 9 août 2007

Le NCIS enquête

Suite à la découverte d'un cadavre (voir post précédent) le NCIS a mené l'enquête.


Je vous assure agent Dinozzo, je n'y comprend rien, je ne sais pas qui a volé mon parquet ! J'étais pas là quand ça s'est passé...


Bien c'est ce qu'on va voir. Et là très chère, c'est une empreinte de votre doigt ? On va vérifier tout ça. Allez le bleu, emballe moi tout ça !


Tout ça patron ? Euh, oui bon j'y vais.


Et il dire qu'il va falloir faire des prélèvements ADN pour identifier le cadavre...


C'est ainsi que après moultes rebondissements et deux ou trois explosions, l'arme du crime fut découverte... que dis-je ? L'arme du crime, que nenni. Le crime n'en était pas un, il s'agissait enfait d'une mort naturelle. Celle-ci ayant entraîné la démolition du plancher, l'arme du "crime" avait en fin de compte servi à plus noble cause, celle du dégagement du corps refroidi et par la même occasion à l'assainissement du vide sanitaire qui de sanitaire n'en avait plus guère que le nom.


L'affaire étant bouclée, les "preuves" furent brûlées, le corps enterré sous le compost et les planches de parquet débitées et stockées pour une nouvelle aventure au coin du feu.

dimanche 22 juillet 2007

Al Qaïda et destruction massive

Et voilà, il fallait s'y attendre, avec un nom pareil "au bled" c'était quasi sûr que j'aurai droit à de la destruction massive...


Tout a commencé avec un chat. Ce chat très futé, n'a rien trouvé de mieux que d'aller vérifier sous le plancher s'il n'y avait pas par hasard une présence de souris. Et bien non ! Pas de souris à l'horizon mais vraissemblablement de la "mort aux rats" qui a du lui servir de gueuleton express. Le chat est donc resté à faisander sous le plancher jusqu'à ce que je m'en aperçoive. Bref, ni une ni deux, il a fallu agrandir le trou du plancher et sortir le chat. Bon tant qu'à faire, on n'a pas lésiné sur les dégats et voilà à quoi ressemble un bout de vide sanitaire sous une toulousaine de 1850.


Fort de nos expéditions underground, voilà qu'après le plancher, nous nous sommes attaqués au parquet flottant du garage (ex-atelier de réparation de vélos, ex-épicerie, ex-local commercial).


Puis en venu le temps du toit.
Non ce n'est pas le père Noël qui descend par la cheminée (quoique après tout qui l'a réellement déjà vu ???) mais bien un membre actif de la très inconnue D.M.P. pour "destruction de masses poussiéreuses".


Et voici les masses poussiéreuses à détruire : des gravats, des bouteilles vides, des sacs de ???... voilà le beau tableau de l'étage.


Après de très nombreux coups de balais, voici enfin la nature du sol. Le plancher est correct sauf aux bords de chaque murs où les nombreuses gouttières dans le toit ont fait de sacrés grabuges. Autre élément historique, ce plancher révèle une activité de jeux de trappes assez déroutante ; des trappes au beau milieu des pièces ok, mais des trappes en angle dans les coins... ça c'est assez curieux. Bref, ce plancher va devoir de toute façon être sacrément remanié si on veut pouvoir consolider des poutres par dessous et remettre tout ça en état de marche.


Mais la bonne nouvelle, c'est que la maison a été surélevée il y a un bon bon de temps si l'on en croit l'ancienne pente du toit et la différence de nature des matériaux de construction. Brique-galets surélevés par des briques foraines. Au moins, voilà une bonne chose de déjà faite.

samedi 21 juillet 2007

Nettoyage après démolition

Ben voilà fallait s'y attendre... les gravats ça s'empile, le tas grossit, le tas déborde, on en remet encore un petit peu... puis il faut se décider. Pas de quartier, louons une benne à gravats.
Seulement voilà, pour transferer tout ça, il faut des bras...


Les voilà les bras. Hardis les gars !


Quelques longues minutes plus tard... Magique, une bonne fée est passée par là.


En fait non, elle est pas complètement passée la fée, elle n'a pris que ce qui lui convenait la garce. Elle nous a même obligé à trier. Heureusement, on avait vu venir le coup et on avait un tant soit peu anticipé. Bon ben, ce qui reste ce sera pour faire quelques tours de décharge... Si encore les décharges étaient comme avant, quand on pouvait y récupérer des tas de choses, y fouiller les détritus et tomber sur un trésor... C'est plus pareil maintenant, c'est beaucoup trop aseptisé à mon goût.

samedi 16 juin 2007

Patates

C'est fou ce que les patates ont poussé... on se demande bien si c'est déjà l'heure de les ramasser vu qu'elle ont fini de fleurir... Comme il y avait plein de main d'œuvre bon marché, on est vite passé à la vérification de l'état de ces patates.


Sous l'œil attentif, premiers coups de bêche.


Quoi ? Des sales petits doryphores dans mon jardin ? Oui j'en vois un ici... En fait non, c'était juste une joli larve de coccinelle ;-)


Arrachage sur 3 x 0,5 m et un seau entier de récolte de belles patates. Bon certes, elles étaient tellement grosses qu'on en a amoché quelques unes au passage de la bêche. Mais au fur et à mesure on a commencé à devenir un peu plus expert.
Au fait, ça se mange les feuilles de papates ? Parce ce que la récolte est plutôt dense ici...

mardi 22 mai 2007

Inauguration !


Et voilà, la maison a été inaugurée comme il se doit...

dimanche 6 mai 2007

Attaque de fourmis !!!!!

Hier, après le passage des taupes géantes qui ont labouré le sol et enlevé le béton, j'ai semé du gazon pour tout celà redevienne le plus vite possible joli et agréable pour se coucher par terre.
J'ai bien pris soin de tasser la terre ensuite, de recouvrir le tout d'un peu de terre... bref, rien de très compliqué. Sauf que, ce matin... plus une graine ne recouvrait le sol. Enfin si, il y en avait encore mais plus du tout dans la même configuration que la veille. Hier, bien éparpillées, elles étaient désormais empilées, faisant des tas de prêt de 5 cm de haut sur un rayon de 25cm...

Les fourmis avaient tout ratissé durant la courte nuit !!! Et s'employaient sans relâche (les trois 8 elles connaissent) à faire migrer le tout dans leur petit trou de fourmilière de rien du tout. faut croire que les ramasseuses sont plus efficaces que les stockeuses, car il y avait visiblement un manque de main d'œuvre crucial à l'intérieur.


Horreur, enfer et damnation... tout un semis bousillé.


De plus près, les voleurs s'affairent.


Là, j'en tien plus d'une sur le fait ! Oui monsieur le procureur, je vous assure, les petites m'ont barbotté tout cela sous le nez...

samedi 5 mai 2007

Des arbres en pleine forme

Un petit retour sur les greffes réalisées en hivers.


Le cerisier "burlat" greffé sur un cerisier franc.


Là c'est pas une greffe mais une très belle reprise d'une repousse de figuier (à figues noires !) arraché et transplanté de nuit...


La greffe d'abricotier sur un prunier franc.


La greffe de prunier "fausse claude" sur un vieux prunier à petites prunes très et trop acides.


La greffe de pêcher de vigne sur un prunier franc.


C'est pas une greffe, mais un chêne transplanté lui aussi... C'est un cadeau, je savais pas où le mettre, il a trouvé sa place en plein milieu du potager. Bon je sais, c'est pas malin côté pousse des légumes, mais je trouve que ça fait joli et puis, s'il ne va pas là, et bien il se fera à nouveau transplanter vers un monde meilleur...


Là c'est un intru. Ni greffe, ni transplantation, il s'agit seulement des magnifiques plants de patates qui poussent, qui poussent, s'en est effrayant ! Même pa sla place de passer entre les rangs, je peux pas aller buter les pieds... en même temps ils se tiennent tout seul du coup !